Paysagiste urbaniste
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, la paysagiste Jacqueline Osty crée à Paris son agence en 1985, qui devient en 2006 l’Atelier Jacqueline Osty & Associés (AJOA). Elle a enseigné à l’Ecole Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage de Blois entre 2004 et 2019.
Jacqueline Osty est reconnue pour son travail où les préoccupations patrimoniales, urbaines et environnementales sont totalement intégrées à la conception des projets. Elle a développé une approche très contextuelle et sensible du site dans un aller/retour constant entre les différentes échelles du territoire. Elle attache une extrême importance à la manière d’ancrer le projet dans son site et recherche la meilleure adéquation entre un lieu et ses composants. Sa façon d’opérer au plus près du territoire, dans le but d’en préserver l’attractivité et de valoriser tous ses patrimoines identitaires, paysagers, architecturaux et environnementaux, est caractéristique de son travail.
Avec l’Atelier AJOA, Jacqueline Osty travaille sur des projets de nature et d’échelle extrêmement variées : parcs urbains, espaces publics et ainsi que de vastes projets secteurs urbains. Parmi ses nombreuses références, son travail s’illustre notamment par le parc Saint-Pierre à Amiens, le parc de Bonne à Grenoble, le parc Zoologique de Paris ou encore le parc Martin Luther-King, dernier grand parc à Paris, véritable écrin de nature dans le quartier de Clichy Batignolles, Paris XVIIIe.
Ses projets d’espaces publics et de promenades s’illustrent également par la place Feydeau-Commerce à Nantes, les promenades de Reims, la Place Bellecour, la Place des Jacobins, l’Espace Bachut à Lyon, les boulevards du centre historique de Chartres, ou encore le front de mer des Sables d’Olonne…
En matière d’urbanisme, l’atelier dessine l’écoquartier Flaubert à Rouen, et travaille actuellement sur le projet urbain de l’Ile de Nantes et le grand parc canal le long des canaux à Toulouse
Pour cette diversité de réalisations, Jacqueline Osty a été récompensée du Prix de l’aménagement urbain, catégorie Parcs et Jardins en 1994 et du Grand Prix National du Paysage en 2005 pour le parc Saint-Pierre à Amiens et en 2018 pour les aménagements des bords de Seine à Rouen (Presqu’ile Rollet). Elle a également reçu la Grande médaille d’argent de la Fondation académie d’architecture le 22 juin 2004. Elle a reçu le Prix National des éco-quartiers pour le parc de Bonne en 2009 et le Prix des victoires du paysage en 2012 pour le parc de Clichy-Batignolles à Paris. Enfin, elle reçoit en 2020, le Grand Prix de l’Urbanisme.